Les Landes et du Ciel #08 Saison 02 – Présentation de l’AstroClub du Marsan

PRÉSENTATION DE L’ASTROCLUB DU MARSAN

À l’approche de l’été et de ses belles soirées d’astronomie, nous allons vous présenter notre structure : l’Astroclub du Marsan.

Yves : Passionné d’astronomie depuis tout petit, j’ai fondé ce club en 2003, parce qu’il n’y en avait pas à Mont de Marsan. Le seul autre club landais est l’observation de DAX mais cela faisait beaucoup de route pour les soirées. (Petit coucou amical à philippe DUPOUY qui est top).

Avec l’appui de la fédération Léo Lagrange et sa présidente locale Gaby Rolland, le club s’est formé avec comme objectif déclaré, la vulgarisation scientifique, l’animation pour tout public et le support technique pour les autres astro amateurs.

Ceci est très important. Ce n’est pas simplement une structure où se retrouvent des astronomes amateurs pour échanger et observer, c’est un regroupement de passionnés qui ont envie de faire partager leur passion et leurs connaissances au plus grand nombre.

Pour moi, c’est un devoir de transmettre parce que tout ce que nous savons, nous l’avons appris grâce à d’autres passionnés, célèbres ou anonymes. En paraphrasant Isaac Newton qui a établi les 3 lois universelles du mouvement et la loi universelle de la gravitation, nous pouvons dire « Si j’ai pu voir plus loin, c’est que je me tenais sur les épaules de géants ».

Les études montrent un désintérêt constant des étudiants pour les sciences et le faible nombre de femmes chercheuses. Peut-être est-ce, en partie, à cause de la méthode d’enseignement qui propose des connaissances sans expliquer leurs utilisations.

Personnellement, je n’étais pas tellement scientifique parce que j’avais besoin de comprendre à quoi servaient toutes équations et notions qui étaient au programme. Il a suffi d’un professeur de mathématiques qui illustrait bien ses concepts pour me redonner gout à la science.

C’est cette démarche que nous essayons de développer, en démontrant des éléments complexes grâce à des maquettes pédagogiques où le public est acteur de l’expérience avec des explications abordables par tous quelque soit le niveau d’études. Cela leur démontre qu’ils sont en capacité pour comprendre la science, qu’ils peuvent lire ou suivre des informations scientifiques et leur donne envie de creuser un peu plus…

Fini le « c’est de la science, je ne vais rien comprendre ! »

Et cela développe également la curiosité qui peut être utilisé dans tous les domaines de la vie. Ne pas de satisfaire des informations que l’on nous transmet mais essayer de les comprendre. En plus, cela évite les Fake news qui étaient le sujet de l’émission précédente.

D’ailleurs, en avez détecté ? il semble qu’il y en avait 2. (Message sur contact@astroclubmarsan.net si vous les avez trouvés !)

Que faisons-nous au club ?

L’animation et la médiation de l’astronomie étant au cœur de nos actions, nous créons des supports pédagogiques (panneaux, maquettes, conférences, …), nous organisons des animations grand public et nous sommes à l’écoute des astronomes amateurs qui ont des problèmes avec leurs matériels et essayons de leur apporter des solutions.

Nous organisons des cycles de cours pour faire monter en compétences les membres du club, nous les formons à l’animation publique et à l’utilisation de tous nos matériels.

Il n’y a pas de profil type pour être membre. Il y a de tous les métiers, niveaux d’études, âge et sexe. Hé oui, la curiosité appartient à toutes et à tous. Chacun apportant au groupe ses compétences personnelles.

Toutes nos activités sont gratuitement ouvertes au public, le fait d’adhérer montre une volonté de transmettre et de participer aux animations. C’est toujours gratifiant quand on voit qu’un visiteur repart heureux en ayant appris des choses et en ayant aperçu au travers de nos instruments des merveilleux objets qui peuplent notre ciel.

Paroles d’astronome : comment devient-on astronome amateur ?

YVES : « Personnellement, j’ai toujours été fasciné par la beauté du ciel et par son immensité. J’avais envie de comprendre comment tout cela marchait. Qu’est ce qu’il y avait là-haut.

En plus, si on habite un peu à la campagne, comme tu as dit, Richard, on est tranquille. Il n’y a pas de pollution lumineuse. Donc c’est un spectacle gratuit.

Et puis, petit à petit, c’est l’idée de se poser cette question-là. On voit les étoiles, on voit le ciel étoilé. Puis la curiosité, c’est d’aller se dire, oui, qu’est-ce qu’il y a derrière ? Comment ça fonctionne ? Comment ça marche ? Et d’aller creuser petit à petit, pour comprendre un petit peu cet environnement-là.

J’ai construit mon premier télescope début 1980 car il était difficile et onéreux d’en acheter un. Il fallait être très patient pour le recevoir… alors, j’ai taillé mes miroirs, réalisé le tube et sa monture pour enfin pouvoir scruter le ciel. Ce n’était pas facile, mais le résultat valait vraiment la peine.

Depuis, je n’ai jamais arrêté, malgré des déplacements professionnels qui m’ont emmené dans d’autres régions. J’ai, à chaque fois, trouvé un club pour continuer ma passion. Certains trop scientifiques, pas assez ouverts aux autres, ne m’ont pas plu. Mais en grande majorité, c’étaient des structures conviviales de passionnés qui avaient la volonté de transmettre.

Pour moi, le bonheur, sans cesse renouvelé, de trouver et d’admirer les beaux objets du ciel.

Parce que l’objet qu’on a galéré pour trouver une fois, maintenant on sait qu’il est là. Mais on a vu qu’il y avait un petit truc derrière. Et le petit truc derrière, on va batailler pour aller le chercher. Et donc pour réussir à aller le voir, on va être obligés de parfaire un petit peu nos qualités, nos matériels, nos réglages pour réussir à aller un petit peu plus loin, creuser encore un peu plus loin. »

Et surtout, de partager cela !

ARIANE : « je m’appelle Ariane et j’ai 10 ans. J’ai commencé à aimer l’astronomie grâce à mon grand-père qui m’en parlait souvent.

J’aimais bien imaginer l’univers qui était infini, etc. Et puis, quand j’ai eu huit ans, j’ai eu une espèce de mallette pour enfants avec une carte du ciel et quelques planètes du système solaire. Donc depuis, j’ai adoré ça.

Je me souviens des soirées d’été en Italie où l’on observait le ciel et les étoiles filantes. Quand j’ai eu 9 ans 1/2, j’ai acheté mon premier télescope en réussissant à convaincre mes parents.

Après cela, à mes 10 ans, j’ai intégré l’Astroclub du Marsan car je voulais échanger avec d’autres passionnés. Le club m’a beaucoup appris.

Ce que j’aime le plus dans l’astronomie, c’est d’avoir une source inépuisable de découvertes. On peut creuser toujours et toujours, ce n’est jamais fini. C’est vraiment à l’infini ! chaque observation révèle quelque chose de nouveau et l’univers est tellement vaste qu’on ne pourra jamais tout connaître. »

MARINA : « Je m’appelle Marina, et depuis mon plus jeune âge, je suis fascinée par le ciel. Regarder les étoiles et la Lune a toujours éveillé en moi une imagination débordante. Je me créais des histoires autour de leur apparition et je me suis souvent interrogée : sommes-nous vraiment seuls dans l’univers ?

Mon intérêt pour l’astronomie est né d’une profonde curiosité. L’immensité du cosmos m’a toujours émerveillée, bien que je ne me sois jamais plongée dans les livres ni vraiment cherché de réponses à mes questions… jusqu’au jour où j’ai assisté à une animation en plein air organisée par le club d’astronomie. Yves, le président du club, que je connaissais déjà, a pris le temps de m’expliquer le fonctionnement du club et les activités proposées. Ce moment a été décisif car il a éveillé en moi une envie d’en apprendre davantage.

C’est donc avec enthousiasme et soif de connaissances que j’ai rejoint le club, désireuse non seulement d’apprendre, mais aussi de partager cette passion. Je ne m’attendais pas à un accueil aussi chaleureux. Le club réunit des passionnés de tous âges, et l’astronomie s’y décline sous de nombreuses formes : astrophotographie, observation du ciel profond, techniques d’instrumentation… Tout cela m’a immédiatement captivée ! »

FRÉDÉRIC : « Aujourd’hui, je souhaite partager avec vous une passion qui m’anime depuis que j’ai environ 10 ans : l’astronomie. Cette science fascinante qui nous permet de lever les yeux vers le ciel et de nous interroger sur l’infini de l’univers.

La vue des étoiles, des planètes et des constellations a éveillé en moi une curiosité insatiable pour les mystères de l’espace.

Au fil des années, j’ai passé des heures à lire des livres sur l’astronomie, à regarder des documentaires Chaque découverte, chaque nouvel objet observé à travers un télescope, était une source d’émerveillement mais aussi d’interrogation.

L’astronomie m’a appris à poser des questions, à chercher des réponses et à apprécier la beauté et la complexité de l’univers. Elle m’a également permis de développer des compétences en observation, en analyse et en patience.

Je fais partie de l’Astroclub du Marsan depuis mon arrivée dans les Landes il y a maintenant 17 ans, j’étais déjà membre d’une autre association dans la région centre dont j’avais participé à la création, à Châteaudun dans l’Eure et Loir.

Depuis quelques années maintenant je fais de l’astrophotographie, et grâce à l’avènement des nouvelles technologies dans le numérique, cette discipline a été rendu plus simple.

Aujourd’hui, je continue à nourrir cette passion en participant à des observations astronomiques, en suivant les dernières découvertes scientifiques et en partageant mes connaissances avec d’autres passionnés »

RICHARD : « dans mon cas, quand j’étais petit, on venait d’aménager dans une nouvelle maison où il n’y avait pas d’électricité, donc pas de télé, forcément.

Du coup, les soirs d’été, qu’est-ce qu’il faisait ? Le bonhomme, le petit Richard, il allait dehors avec ses parents et il regardait les étoiles. Et là, de fil en aiguille, je suis tombé dans le trou des amoureux des étoiles. Et je n’ai jamais pu en sortir.

Il y a l’aspect scientifique dont on vient de parler parce que finalement, on se pose toujours la question pourquoi, comment est-ce qu’il y a de la vie ? Et puis l’astronomie, ça touche à tout. Ça touche à la physique, ça touche à la chimie, à l’optique, à la physique quantique. Et puis il y a l’aspect philosophique.

Alors là, quand on est tout seul au milieu des étoiles, on admire la beauté tout simplement, l’immensité, le silence et ça inspire la sagesse par exemple, la poésie. Il suffit de lire Camille Flammarion pour en être complètement convaincu. »

MICHEL : « comment je suis venu à l’astronomie ? C’est un chemin un peu particulier parce que je suis photographe amateur au départ. Et c’est vrai que les photos du ciel m’ont toujours fait un peu rêver.

Pour moi, c’était un domaine un peu inaccessible au niveau de la technique. Et puis, il y a trois ans, j’ai fait la rencontre avec le club au Forum des associations et j’ai vu une exposition de matériel. Il y avait aussi une exposition photo d’objets célestes, pris par Fred notamment.

Et je me suis dit, finalement, c’est peut-être à la portée d’un photographe comme moi d’essayer de capturer ces objets lointains qui sont invisibles un peu au niveau des yeux, dans une technique un peu particulière. Et du coup, je me suis inscrit à ce club d’astronomie qui m’a formé un petit peu à la notion des instruments, maniement des montures, etc. Et je me suis lancé dans cette aventure de l’astrophotographie qui donne des résultats quand même intéressants, donc qui nécessite aussi un peu de rigueur et puis de connaissance qui a été transmise par l’ensemble des membres du club qui étaient présents à ce moment-là avec moi et qui ont participé à cette progression pour moi en ce qui concerne l’astrophotographie, sur lequel je me suis lancé à fond, avec des résultats intéressants pour moi et par la suite, développer les connaissances et mettre en route mon savoir aussi, même si je ne savais pas grand-chose au départ au niveau de l’astronomie, ça a permis de compléter mes connaissances et de les transmettre aussi au niveau du club, aussi bien sur le plan photographique que sur le plan scientifique. »

MARINA : Et d’ailleurs, tu as un site internet qui est juste génial parce que tu partages tes photos, mais en plus, sous les photos, tu expliques quel matériel tu utilises, etc. Moi, je conseille aux gens, s’ils veulent voir un peu ce que ça donne l’astrophoto, d’aller voir son site : http://flipper038.chez-alice.fr/

MICHEL : « Oui, je compléterais parce que toute image est un moment de partage, à la fois de l’esthétisme de ses propres images, mais y compris sur ce qu’elles contiennent en tant que partage de techniques, de connaissances et de savoirs.

Et ça fait un moment d’échange, un propos pour pouvoir reconnaître l’autre aussi, et cet instant de médiation dont parlait Yves tout à l’heure. C’est le travail des uns qui va aider les autres. »

Qu’est-ce que vous aimez en astronomie ?

YVES : « personnellement, pour moi, l’astronomie, c’est la beauté, la beauté brute du ciel.

C’est comprendre comment on est arrivé maintenant à connaître des éléments, comment Newton et les autres astrophysiciens ont réussi à sortir des lois qui maintenant fonctionnent toujours, sur qui ils sont appuyés, d’où vient un petit peu cette partie de connaissance. Il y a aussi de la technique des matériels, tout ce qui évolue.

Globalement, je trouve que c’est une science qui permet d’être utilisée par tous les enseignants, on peut utiliser ce fil conducteur puisque les domaines sont tellement diversifiés que forcément, on peut l’utiliser ce fil conducteur puisque les domaines sont tellement diversifiés. Ça peut être pour effectivement la science, mais ça peut être également pour l’histoire, la géographie, le français, etc.

C’est un point d’entrée pour toutes les compétences.

Donc pour moi, principalement, c’est comprendre un petit peu ce qui nous entoure, voir comment ça marche, voir l’évolution, les nouvelles théories, parce qu’on se doute bien qu’on ne connaît pas tout. Et surtout, dès qu’on a des informations qui sont fiables, qui sont présentables, faire des maquettes, en les prémâchant pour être sûr qu’elle soit facilement compréhensible, pour après la diffuser sur l’ensemble du public, lors d’animations. »

RICHARD : « Effectivement, les attentes des objectifs qu’on en a, déjà, c’est de vouloir comprendre ce qui se passe là-haut.

Parce qu’on obtient des informations par des revues, par des livres, par des infos à la télé. Mais après, c’est le détail. Ce qui se passe dans l’infiniment grand trouve parfois son explication dans l’infiniment petit.

Alors comment tout ça est lié ? C’est des choses qui sont très intéressantes et qui vont provoquer une curiosité insatiable. »

MICHEL : « Oui, je poursuis un petit peu sur cette idée entre le petit et le grand, comment le petit peut gouverner le grand, etc. Donc ça fait partie un petit peu des théories de l’univers, comment s’est créé l’univers, comment il se transforme, comment il évolue.

C’est d’expliquer un petit peu le fonctionnement de l’univers, du moins de transmettre ce qu’on en a compris, à la fois sur les différentes théories qui existent, théorie des corps, théorie quantique, etc. Donc à la fois démystifier un petit peu, pour expliquer ce que c’est le fonctionnement de l’univers, sans trop aborder les questions de grandes équations qui couvriraient tout un tableau, mais d’essayer d’appréhender un petit peu comment ça marche. »

FRED : « J’essaie, au sein de l’association, de partager mes connaissances auprès des plus novices, on est parfois un peu perdu devant l’utilisation d’un télescope, lorsqu’on doit le mettre en place correctement afin de faire une observation dans les meilleures conditions possibles.

Je participe aux différentes animations que le club réalise dans la région, je trouve passionnant d’expliquer au public comment au fil du temps depuis l’antiquité, les hommes ont utilisé le ciel pour raconter des histoires fantastiques sur la mythologie, mais aussi se servir des constellations pour pouvoir voyager à travers le monde en se repérant grâce aux étoiles.

Depuis quelques années maintenant, je fais de l’astrophotographie, et grâce à l’avènement de nouvelles technologies dans le numérique, cette discipline a été rendue plus simple. Aujourd’hui, je continue à nourrir cette passion en participant à plein d’observations astronomiques, en suivant les dernières découvertes scientifiques, et en partageant mes connaissances avec d’autres passionnés. »

ARIANE : « Ce qui me plaît surtout, c’est de savoir qu’on a une information et on peut creuser encore plus. On pense avoir tout sur une information, et puis après on en a encore plus, et ça ne s’arrête jamais, c’est infini.

De toute manière, il y aura toujours quelque chose qui se passera, il y aura toujours un grand spectacle dans le ciel, il y aura toujours quelque chose qui nous émerveillera en astronomie. Ça c’est vraiment ce qui me plaît, le fait de savoir que quand tu as le ciel tout étoilé déjà, tu vois une étoile, c’est une étoile double. Tu vois une petite poussière, c’est une grande nébuleuse. C’est toujours hyper grand, c’est hyper beau, et après ça a plein plein d’informations, et c’est vraiment génial. « 

MARINA : « Moi ce qui me plaît dans l’astronomie, alors je suis toute nouvelle là-dedans, moi ce qui me plaisait vraiment c’est un peu ce côté philosophique, c’est la contemplation des étoiles. Franchement je ne connaissais rien, mais quand je suis arrivée au club en fait, comme je disais, j’avais peur de tomber que sur des personnes qui faisaient des calculs hyper compliqués, et je suis venue avec ma curiosité, et c’est ça qui m’a fait rester au club aussi, c’est qu’en fait chacun est passionné par quelque chose, c’est transmettre, les choses quand on fait les cours, franchement j’ai appris énormément, et je deviens passionnée au fur et à mesure, donc franchement c’est ça qui est bien aussi dans ce club, c’est qu’on peut venir vraiment sans aucune attente ou quoi que ce soit, c’est génial, et moi c’est ce qui me parle en fait, c’est d’apprendre et de transmettre, et voilà, je ne sais pas quoi dire de plus.

Au fil des rencontres et des échanges, j’ai énormément appris. J’ai pu donner mes premières conférences sous planétarium et mes premières animations assez rapidement, et j’apprends aujourd’hui à effectuer une mise en station, à régler les instruments et à m’orienter dans le ciel nocturne. C’est une source de grande fierté et je suis profondément reconnaissante de vivre cette aventure.

Chacun apporte sa pierre à l’édifice, et même en tant que débutante, je contribue à ma manière : je m’occupe des réseaux sociaux, je participe à l’installation du matériel et à l’animation des soirées d’observation avec le public. C’est une expérience humaine et scientifique incroyablement enrichissante »

ARIANE : « Oui, et aussi, ce qui est hyper bien au club, c’est que par exemple quand quelqu’un ne sait pas quelque chose, tu auras toujours quelqu’un pour bien te l’expliquer, et par exemple quand tu as fait une maquette ou autre, on pourra t’aider aussi à l’améliorer, etc. Moi ce qui me plaît aussi c’est le fait de transmettre les choses, comme l’a dit Marina, aux animations, quand on a des touristes qui viennent approcher, qui nous disent, est-ce que tu pourrais m’expliquer ça, ça fait tellement plaisir, etc. Et puis quand la personne repart et qu’elle a appris, ça fait encore plus plaisir. C’est vrai, c’est très gratifiant. »

YVES : « Donc vous avez vu un petit peu le club, maintenant il ne reste plus qu’à venir nous retrouver. La porte est ouverte, comme je vous l’ai dit en préambule, toutes nos animations sont gratuites, c’est à dire que même le mardi ou le vendredi, quand on se réunit, vous pouvez venir suivre un cours, il n’y a pas d’obligation d’être absolument membre du club pour ça.

Simplement les membres viennent là pour faire de l’animation, pour des questions d’assurance, on est obligé d’avoir une cotisation, mais autrement tout est ouvert, gratuitement public, donc n’hésitez pas à pousser à la porte, à venir voir un petit peu ce qui se passe, si l’ambiance vous plaît, si vous trouvez les réponses à vos questions, et bien c’est parfait, vous resterez peut-être, peut-être que vous ferez de l’animation aussi. Donc c’est pour tout ça, que lors de la prochaine émission, nous parlerons des soirées d’observation.

Donc on va déjà débriefer un petit peu rapidement, le matériel, la préparation, comment on organise une soirée d’observation, pour ne pas se planter, et puis l’été arrive. »