THE VROOM VROOMS « Dance ! dance ! dance ! » (Autoproduction) CD
3 landais d’origine ou d’adoption, The Vroom Vrooms c’est « un peu beaucoup » la famille ! Profitant d’une occas’ je les avais calés sur la « before » du salon du tatouage montois en mai 2025, un lieu un peu particulier mais dont le décor typé pub irlandais en apparenté bois collait très bien au groupe. Voici donc aujourd’hui leur premier disque dont la release party s’est faite au Cafémusic de Mont de Marsan un jeudi de septembre 2025 ; il faut préciser que les 3 gaziers (Romu, Yann et Fred) ont aussi fait partie des murs (enfin plutôt des poutres) de l’institution montoise puisqu’ils ont tous été profs dans la Rock School du lieu. The Vroom Vrooms est un excellent groupe, vraiment un excellent groupe ! Ce 6 titres nous offre un panel de compos à l’âme rock’n’roll, chacune cultivant sa petite différence, punk rock, rockab, rock’n’roll à l’ancienne, country, collège rock, un peu d’Irlande et même un magnifique moment de love attitude. A l’instant deux mots me viennent à l’esprit : Pétaradant et fin ! Oui les Vroom Vrooms sont de supers musiciens, l’équilibre est toujours parfait, de la dynamique mais avec plein de subtilité ; « Dance ! dance ! dance ! » apparaît dans sa totalité jovial, galopant, souriant, un vrai bonheur pour des mélodies parfaites et enjouées. Indéniablement dans sa musique et son esprit le groupe fédère, les jeunes, les anciens, ceux qui veulent danser, s’amuser, ceux qui veulent se rappeler une partie de leur culture musicale et même parfois celles de leurs parents, le tour réactualiser comme il se doit. Mes sourires de plaisir les plus marquants vous orienteront vers « Out of love » (C’est quoi ces gouttes qui coulent de mes yeux ? Fred t’es magnifique !), le très Toy Dolls « This is new », les quelques intonations « crampsiennes » de « Rock’n roll police » avec une légèreté d’ensemble qui fout la pêche, le « Panic Monster » qui vous met côte à côte dans la mélodie les visages ô combien amicaux de Fred et Olivier Portnoi, et que l’on imagine sur le dos de magnifiques canassons, tels Yakari ; et puis il y a aussi…et puis… Putain que c’est court 6 titres ! ! !